Offre post-doctorale pour étudier la sécrétion de collagène dans des cellules cutanées saines ou fibrotiques (H/F)

Durée du contrat : 12 mois
Date de recrutement : 1e mai 2024

Candidatez avant le 19 mars 2024 sur https://emploi.cnrs.fr/Offres/CDD/UMR7592-ISHRAO-003/Default.aspx

 

Missions

Tous les animaux possèdent une matrice extracellulaire (MEC), un réseau biomécanique en 3D qui définit la forme et la fonction des tissus multicellulaires. Ses composants les plus abondants sont les collagènes, qui représentent à eux seuls 17 % du poids de nos protéines. Pour assurer l’assemblage correct de la MEC, les cellules doivent sécréter des collagènes repliés et dégrader les collagènes en excès ou mal repliés. Lorsque la sécrétion ou la dégradation se fait mal, la MEC résultante est mal assemblée, ce qui entraîne des problèmes mortels dans la construction des tissus, formant des structures aberrantes telles que des tumeurs ou des cicatrices fibrotiques. Le projet vise à découvrir les complexes moléculaires impliqués dans l’exportation du collagène du réticulum endoplasmique vers l’appareil de Golgi et leur dysfonctionnement lors de fibrose. Le projet s’inscrit dans l’intérêt de l’équipe de recherche pour les mécanismes moléculaires et cellulaires du tri intracellulaire des collagènes en vue de leur sécrétion ou de leur dégradation. Pour étudier ces mécanismes, l’équipe utilise et développe des outils génétiquement modifiés, des approches quantitatives de microscopie à fluorescence et de reconstitution biochimique pour contrôler quantitativement les fonctions moléculaires.

 

Activités 

  • participer à la conception du projet,- utiliser et développer de nouvelles méthodologies,
  • réaliser des expériences,
  • analyser et communiquer les résultats,
  • rédiger des rapports et des articles de recherche.

Le candidat utilisera un large éventail d’approches à l’interface entre la biologie cellulaire et la physiologie, en particulier la microscopie avancée sur des cellules vivantes, la biologie cellulaire (culture de cellules de mammifères, transfection, etc.) et la biologie de l’ADN (cellules de mammifères, transfection, biologie moléculaire…) et la mesure des propriétés de la dynamique des cellules fibrotiques.

 

Compétences

Le candidat doit être titulaire d’un doctorat (ou l’avoir obtenu avant le début du contrat) en biologie. Le candidat doit être capable de travailler à la fois de manière indépendante et en équipe, dans le cadre de projets collaboratifs avec des équipes extérieures à l’institut, et avoir la capacité de diriger un projet. Toutes les activités de recherche seront menées en anglais, le candidat doit donc parler couramment l’anglais (B2), tant à l’oral qu’à l’écrit.

 

Contexte de travail

Le Dr Ishier Raote a récemment démarré son équipe avec des collaborations internationales étendues couvrant un large éventail de disciplines, notamment la biologie cellulaire, la biophysique, l’application médicale et la microscopie avancée. L’Institut Jacques Monod, avec son environnement multidisciplinaire, est l’un des principaux centres de recherche fondamentale en biologie en France. Il offre une instrumentation de pointe et une expertise dans les domaines de la cytométrie de flux, de la microscopie électronique et optique, et enfin de la protéomique.

 

Contraintes et risques

Les risques sont très faibles – il sera nécessaire de travailler avec des solutions chimiques et des lignées cellulaires de mammifères, mais une formation appropriée sera dispensée.