Directrice adjointe

 

Valérie DOYE

Après une thèse consacrée à l’étude de la transduction du signal dans les cellules de mammifères, Valérie Doye a rejoint l’équipe d’Ed Hurt à l’EMBL (Heidelberg, Allemagne) en tant que post-doctorante. Là, en utilisant la levure de bière comme système modèle, elle découvre ce qui devient son principal champ d’étude : les pores nucléaires.

De retour en France, elle poursuit ses recherches sur les fonctions des pores nucléaires d’abord à l’Institut Curie (Paris) où elle devient responsable d’équipe en 2000, puis à l’Institut Jacques Monod (Paris) qu’elle rejoint en 2008 au moment du déménagement de l’Institut sur le campus PRG.  Ses travaux ont conduit à l’identification de nouveaux constituants des pores nucléaires (nucléoporines, notamment celles du complexe Nup107/Y) d’abord chez les levures puis dans les cellules de mammifères. Les travaux de son équipe “fonctions non conventionnelles des pores nucléaires” ont permis de caractériser le rôle de ce sous-ensemble de nucléoporines dans l’assemblage des pores nucléaires, mais aussi, de façon plus inattendue, dans la ségrégation chromosomique et la différenciation cellulaire. Elle cherche actuellement à comprendre comment ces fonctions peuvent être à l’origine de pathologies liées au complexe Y, notamment en utilisant des cellules souches pluripotentes et leur différenciation en organoïdes.

Au sein de l’Institut Jacques Monod, Valérie a été responsable du département de biologie cellulaire (2009-2012, avant la suppression des départements), membre du conseil d’institut et du comité de direction (CoDir) depuis 2012, et est directrice adjointe depuis 2020.