Michel Werner

Michel Werner a réalisé sa thèse portant sur la régulation traductionnelle de l’expression génétique chez la levure Saccharomyces cerevisiae à l’Université de Bruxelles sous la direction d’André Piérard.

Il a ensuite rejoint comme post-doctorant l’équipe de Pierre Thuriaux au CEA de Saclay grâce à une bourse de la Commission Européenne, précurseur de l’Union Européenne. Il y a travaillé sur la transcription par l’ARN polymérase III, toujours chez S. cerevisiae, en utilisant des approches de génétique, de biochimie et de biologie moléculaire. Une des particularités de son travail est de s’être intéressé aux interactions protéine-protéine dans les complexes impliqués dans la transcription et son initiation. Il a utilisé des approches génétiques pour perturber ces interactions et démontrer leur rôle dans la mise en place des complexes d’initiation de la transcription. Au début des années 2000, il a étendu ses intérêts à la régulation de la transcription par l’ARN polymérase II et au complexe Médiateur qui permet la mise en place de l’enzyme et de ses facteurs généraux en réponse aux activateurs. Ses travaux ont permis de comprendre comment le Médiateur recrute les facteurs généraux et l’ARN polymérase II aux promoteurs des gènes.

Michel Werner a exercé des fonctions au CEA et au CNRS : chercheur, chef d’équipe, chef de laboratoire, de service, de département et d’institut. Il est depuis 2018 le directeur de l’Institut Jacques Monod à Paris. Il a été président de la Société Française de Génétique et a reçu le Prix Doisteau-Blutet de l’Académie des Sciences.

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