Comité de direction

 

Jean-Michel CAMADRO est directeur de recherche CNRS. Il dirige l’équipe “Mitochondries, Métaux et Stress Oxydatif” et est coordinateur scientifique de la plateforme protéomique ProtéoSeine@IJM.

Jean-Michel CAMADRO a été formé comme biochimiste à l’Université Paris 7 où il a obtenu un doctorat en Biochimie des systèmes membranaires en 1982, puis un Doctorat d’Etat ès Sciences en 1989. Après un stage post-doctoral au New York Medical Collège (1983-84), dans le Département de Médecine du Dr Richard D. Levere où il s’intéresse au métabolisme du fer chez l’homme, il entre au CNRS en 1984 dans l’ER186 dirigée par le Pr Pierre Labbe, équipe qui sera intégrée à l’Institut Jacques Monod en 1989. Ses recherches portent alors sur l’étude des relations structure/fonction de protéines solubles et membranaires impliquées dans la voie de biosynthèse de l’hème et le métabolisme du fer dans différents systèmes biologiques. Il devient directeur de recherche en 1997 et chef d’équipe à l’IJM en 1998. En 2000, il crée la première structure qui deviendra la plateforme protéomique de l’IJM, dont il assure actuellement la coordination scientifique. Il a assuré différentes fonctions au sein de l’IJM (membre du Conseil de Laboratoire, responsable de département), de l’Université Paris Diderot (président du conseil scientifique de l’UFR des Sciences de la Vie) et de la ComUE Sorbonne Paris Cité (responsable du pôle Sciences de la Vie et Santé). Il est membre de l’International Scientific Advisory Board du Biocev à Prague, République Tchèque.

 

Sandra DUHARCOURT est Directrice de Recherche au CNRS et responsable de l’équipe « Régulation épigénétique de l’organisation du génome ». Après une thèse à Sorbonne Université et un post-doctorat au Fred Hutchinson Cancer Research Center (Seattle, USA), elle devient chercheure au CNRS et établit son groupe de recherche à l’Institut Jacques Monod en 2011. Son équipe s’intéresse aux principes fondamentaux qui contrôlent la stabilité du génome chez le eucaryotes, et étudie un processus remarquable d’élimination d’ADN programmée au cours développement chez l’eucaryote unicellulaire Paramecium. Les objectifs de son équipe sont d’identifier l’ensemble des séquences éliminées et de décrire leurs trajectoires évolutives; de comprendre les mécanismes contrôlant l’élimination d’ADN dans le contexte de la chromatine, et d’identifier les fonctions associées à cette réorganisation massive du génome.

 

René Marc MEGE est directeur de recherche CNRS. Il co-dirige avec Benoit Ladoux l’équipe interdisciplinaire Biologie/Physique “Adhésion et Mécanique Cellulaire” et co-dirige la plateforme d’imagerie cellulaire ImagoSeine.

René Marc MEGE a été formé comme biochimiste à l’Université de Bordeaux, a obtenu un doctorat en Biotechnologie, Enzymologie et Bioconversion à l’Université de Technologie de Compiègne en 1986. Il s’oriente ensuite vers la biologie cellulaire et la biologie du développement et passe trois ans à l’Université Rockefeller (New York) dans le laboratoire du Prix Nobel Gerald M Edelman où il se spécialise dans l’adhésion cellule-cellule. Il entre au CNRS en 1991 à l’Institut du Fer à Moulin (INSERM) où il travaille sur l’adhésion cellulaire et le développement neuromusculaire, à l’interface entre la biologie cellulaire et les neurosciences, devient chef d’équipe en 1996, et directeur de recherche en 2005. Il a été professeur à l’Ecole Polytechnique de 2003 à 2017. Il a rejoint l’IJM avec son poste actuel en 2013.

 

Lionel PINTARD est directeur de recherche CNRS. Il dirige l’équipe « Cellulaire cellulaire & Développement“, il est le correspondant scientifique de l’institut Jacques Monod au sein du Labex « WHO AM I ». Lionel PINTARD a reçu une formation en génétique et en biochimie à l’université de Montpellier. Au cours de son doctorat, obtenu en 2000, il identifie une famille de 2’O methylases des ARN chez la levure S. cerevisiae. A l’issu de son travail de thèse, il rejoint le laboratoire de Matthias Peter à l’ISREC à Lausanne puis à l’ETH à Zurich où il étudie le rôle du système ubiquitine protéasome dans la régulation du cycle cellulaire chez le nématode C. elegans.  Il effectue ensuite un deuxième stage post-doctoral dans le laboratoire de Mike Tyers à Toronto où il développe des approches protéomiques chez C. elegans. Il est recruté au CNRS en 2006 et rejoint l’institut Jacques Monod en 2007 pour démarrer son équipe de recherche avec le soutien d’un financement ATIP. Il obtient la médaille de bronze du CNRS et devient directeur de recherche en 2011. Les recherches de Lionel Pintard portent sur les mécanismes de contrôle de la division cellulaire.

 

Marie-Noëlle PRIOLEAU dirige l’équipe « Domaines chromatiniens et réplication » à l’Institut Jacques Monod depuis 2005. Elle a été formée en biologie moléculaire et cellulaire à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon et a obtenu son doctorat en biologie moléculaire et cellulaire en 1994 à l’université Pierre et Marie Curie. Elle a effectué un post-doctorat de trois ans dans le laboratoire de Gary Felsenfeld (NIH, Bethesda, Etats-Unis) sur le rôle de l’organisation du génome en domaines chromatiniens dans la mise en place du programme d’expression durant l’érythropoïèse. Elle obtient un poste au CNRS en 1998 et est recrutée directeur de recherche à l’Inserm en 2010. Elle s’oriente vers l’étude de la régulation de la réplication de l’ADN chez les vertébrés et développe des approches génétiques et génomiques. Son laboratoire a établi la première carte à grande échelle des origines de réplication chez l’humain et ainsi défini leurs propriétés générales et notamment leur forte association avec les éléments régulateurs de la transcription tels que les promoteurs et les enhancers.

 

Jean-Marc VERBAVATZ est professeur de Biologie Cellulaire à l’Université Paris Cité. Il co-dirige l’équipe «Dynamique des membranes et trafic intracellulaire» avec Cathy Jackson et co-dirige la plateforme d’imagerie Imagoseine avec René-Marc Mège. Il a reçu une formation d’ingénieur de L’Ecole Centrale de Paris, et a obtenu un doctorat de biologie cellulaire de L’Université Pierre et Marie Curie en 1990 pour son travail sur les canaux hydriques réalisé au CEA de Saclay. Après un post-doctorat de 3 ans dans le laboratoire de Dennis Brown Au Massachusets General Hospital (Harvard Medical School) à Boston, il est recruté en 1994 au CEA de Saclay au département de biologie cellulaire et moléculaire, où il poursuit son travail sur les aquaporines. En 2009, il rejoint l’institut Max Planck de biologie moléculaire de la cellule et génétique à Dresde, pour développer des approches de microscopie électronique en biologie cellulaire. En 2013 il devient professeur de biologie cellulaire et chef d’équipe à l’Institut Jacques Monod en 2015. Ses projets actuels portent sur le trafic membranaire et le trafic intracellulaire.