Virginie Courtier nommée à la Chaire annuelle Biodiversité et écosystèmes du Collège de France

Virginie Courtier nommée à la Chaire annuelle Biodiversité et écosystèmes du Collège de France

Virginie Courtier a été nommée à la Chaire Annuelle Biodiversité et Écosystèmes du Collège de France. Cette nomination est la reconnaissance de la grande qualité de ses travaux.

Elle donnera sa Leçon inaugurale « Penser le vivant autrement » le 9 février 2023 à 18h00.

Directrice de recherche au CNRS, Virginie Courtier et son équipe à l’Institut Jacques Monod s’intéressent aux mécanismes impliqués dans l’évolution des espèces, afin de mieux comprendre nos origines et le futur des espèces vivantes. Elle étudie en particulier l’évolution des bioadhésifs produits par les mouches drosophiles pour se coller à divers substrats, tels les feuilles, les tiges ou les cailloux, pendant la métamorphose. Elle a créé avec Arnaud Martin une base de données www.gephebase.org  des gènes et mutations qui ont été identifiés jusqu’à présent par la communauté scientifique et qui sont responsables de différences morphologiques, physiologiques ou comportementales naturelles chez les plantes et les animaux. Son cours portera sur les aspects surprenants du monde vivant et les biais des êtres humains face à la biodiversité

 

Chaire Biodiversité et écosystèmes 2022-2023

Le monde vivant est fascinant. Sa complexité dépasse celle des machines les plus sophistiquées inventées par les humains et celle des objets matériels physiques. Devant les grands défis du XXIe siècle, il est nécessaire d’essayer de comprendre au mieux ce monde vivant et cette biodiversité, afin que la planète Terre continue d’être habitable par les humains. Ce cours analysera plusieurs caractéristiques du monde vivant qui ne sont pas intuitives et qui pourtant sont essentielles à sa compréhension : son ancrage dans un processus historique, ses interconnexions à de nombreuses échelles et ses trajectoires surprenantes au cours de l’évolution. Ce cours examinera également comment les séquences d’ADN et la domestication ont modifié notre perception du monde vivant, puis se terminera avec les différentes conceptions actuelles de la nature.

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