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Biologie Quantitative de l’Infection Bactérienne

Daria BONAZZI

Les bactéries pathogènes peuvent traverser les barrières tissulaires pour envahir l’hôte et s’y disséminer. Bien que de nombreux mécanismes moléculaires impliqués dans ces étapes clés de l’infection aient été identifiés, les forces physiques en jeu — ainsi que leurs effets sur les cellules infectées, la matrice extracellulaire et les cellules voisines — restent encore mal comprises.

Dans notre laboratoire, nous étudions ces forces et analysons leur influence à la fois sur la physiologie bactérienne et sur la mécanique des tissus. Nos travaux portent principalement sur Neisseria meningitidis, une bactérie extracellulaire spécifique de l’humain, responsable de maladies graves telles que le choc septique et la méningite. Cet organisme constitue un excellent modèle pour nos recherches, car les méningocoques utilisent des pili de Type IV pour interagir avec leur environnement et avec les tissus de l’hôte, générant de fortes forces de traction capables de moduler la contractilité des cellules hôtes.

Pour répondre à ces questions, nous combinons imagerie en direct, microfabrication, microfluidique et approches génétiques dans des modèles cellulaires et tissulaires in vitro d’infection. Nos recherches visent à comprendre comment la mécanique tissulaire et la fonction des barrières sont modifiées lorsque les méningocoques manipulent mécaniquement les tissus de l’hôte afin de favoriser leur dissémination et d’induire des dommages vasculaires.

Mots clés : mécanobiologie, infection, Neisseria meningitidis, pili de Type-IV, interaction hôte/pathogène, barrière tissulaire, mécanique cellulaire, mécanotransduction, physiologie bactérienne, microscopie, microfabrication, microfluidique, lésions vasculaires.

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